
Tpe 2015-2016 - Marion Fischer - Gwendoline Lepeltier - Julie Mesnil - 1èreS2
Avis et utilité
Ils sont de plus présent dans la vie quotidienne, au point que certains se demandent parfois s'ils ne riquent pas, un jour, de perdre le pas sur la nature humaine. En attendant que la science-fiction devienne rélité, leurs progrès permettent de soulager l'Homme de très nombreuses tâches et le monde industriel ne pourrait plus s'en passer.

Les inconvénients des robots humanoïdes
Si on nous remplace par des robots, l'épanouissement que nous procure notre travail tendra à disparaitre. Les voitures robots remplaceront les chauffeurs de bus, les transporteurs routiers ou bien encore les livreurs. On vit dans un monde de plus en plus télécommandé, dématérialisé.
Son coût est démesuré : Nao, un des robots le moins cher du marché, coûte tout de même 1200 euros. HOAP-3, de Fujitsu, a une valeur de 70000 dollars américain. Et Asimo, dont la 3e version est disponible en location, a pour prix 17000 dollars US par an. Même si en en construisant plusieurs la valeur devrait baisser, le coût de maintenance reste très élevé.
Le robot vole le travail des Hommes : c'est un fait confirmé dans certaines entreprises (l'industrie de l'automobile). La question ne sera plus ''comment faire pour que les gens travaillent encore ?'' mais ''comment faire pour vivre sans dépendre de son travail ?''.
Cette machine se rapproche de plus en plus de l'humain dans ces capacités : c'est une nouvelle notion d'esclavage.
Si une tâche n'est pas programmée par l'Homme, alors le robot ne peut pas en prendre la décision, même si celui-ci est l'un des plus perfectionné au monde.
Et pour finir : comment s'assurer que la masse d'information personnelles recueillie par ces robots de compagnie ne soit pas utilisée à des fins commerciales ou dans un but de contrôle politique.

Est-ce vraiment utile ?
Les chercheurs pensent que donner nos caractéristiques humaines à des robots permettrait une interaction plus naturelle et donc plus efficace entre eux.
Quel est l'intérêt de fabriquer de faux "nous" ? N'y a-t-il pas une infinité de chose que d'autres formes que la nôtre réaliseraient mieux ?
Le langage est le premier outil de communication de l'Homme.
''La parole est un canal à haut débit pour l'information.'''
Roger K. Moore, spécialiste de la parole de synthèse à l'Université de Sheffield, au Royaume-Uni.
Donner aux robots la capacité de nous comprendre et par la suite de nous répondre serait un grand avantage. La synthèse vocale du GPS, par exemple, est tout à fait convaincante mais se révèle assez vite irritante si elle "parle" en continu. Mais malgré les aboutissements fait sur les synthèses vocales et le fait qu'une machine utilise désormais facilement la parole, sa voix n'a pas les ambiguïtés, intentions et les messages implicites que les phrases ou unique mot des Hommes contiennent.
''Je suis un fervent défenseur des voix de machine pour les machines. Si vous fabriquez une poubelle parlante, il faut qu'elle ait une voix de poubelle. Il y a des manières de faire ça. Mais les investisseurs préfèrent les voix humaines, ils pensent que c'est ce que le public attend''
Roger K. Moore.
Aujourd'hui les machines parlantes n'ont aucune idée de ce qu'elles disent.
Nous pouvons, en temps que humain, affirmer que notre forme n'est pas l'une des plus efficaces pour effectuer toutes les tâches.
En effet, il pourrait être plus judicieux de créer un évier automatisé qui fait et range notre vaisselle à notre place que un humanoïde qui serait moins efficace et par conséquent moins pratique.
L'Homme est versatile: il effectue une infinité de tâches contrairement au robot qui n'a pas une polyvalence très élevée.
Il serait alors un esclave et donc créé pour pour notre velléité esclavagiste, tel que le fantasme de la relation sexuelle avec un robot : c'est une volonté de dominer un autre être n'étant pas doté de volonté propre.
Des émotions nous permettraient de mieux interagir avec eux et de mieux se comprendre : il serait alors intérieurement et extérieurement à notre image.
Les expressions faciales permettraient de faire passer certains messages ou besoins du robot tel qu'une panne, mais aussi l'empathie puisque, désormais, des liens Robot-Homme seraient alors possible (remarquons que sans émotions les liaisons sont strictement impossibles).
Le dégoût ressenti par un être humain face à du sang ou des organes internes a probablement évoluer pour nous préserver des blessures. De même pour un robot : réussir à leur programmer des émotions inspirées du dégoût pourrait permettre certainement à ces coûteuses machines de faire de leur mieux pour se protéger des dégâts.
Dans le contexte de l'intelligence artificielle, les scientifiques souhaiteraient renforcer leur apprentissage avec les émotions : tel que nous ou bien tout autre mammifère doué d'émotions font.
Mais tout d'abord ces chercheurs essaient que les robots aient la capacité de ressentir nos propres émotions. Ils seraient programmer pour répondre en fonction de celles-ci tel un chien accourant lorsque son maître lui ouvrir ses bras.
Nous avons la particularité de vivre dans des sociétés organisés où les interactions suivent des règles codées. Si les robots doivent si intégrer il faudrait, en plus d'avoir un physique et des émotions humaines, qu'ils aient la capacité d'adopter un comportement humain dans ces situations tel que l'un des premier programme que leur insèrent les roboticiens : les formules de politesses.
"Dans les interactions sociales, tout ce passe très vite. En un quart de seconde vous saurez si vous connaissez la personne que vous croisez dans la rue, vous savez si elle sourit, si elle vous regarde, s'il faut lui dire bonjour. Pour un robot il est pour l'instant difficile de gérer tous ces paramètres."
Florent Lamiraux, chercheurs en robotique au LAAS.
Peut-être que le rôle du robot humanoïde est alors de contrôler les autres robots.
"En présence d'un robot de forme humaine, avec une personnalité, on va se comporter comme avec un humain. Il suffit de s'adresser à lui par la parole, l'interface est intuitive. Cela pourrait devenir l'élément central de la domotique, l'androïde qui gérerait nos demandes concernant tous les objets connectés de la maison."
Zaven Paré, artiste et roboticien.
L'androïde serait donc le majordome immobile de notre maison. Il commanderait sans avoir besoin de bouger. Ce serait tout de même intéressant si les machines devenaient trop sophistiquées. Mais une manette ou un smartphone peut très bien l'affaire. C'est plus petit, moins cher et moins encombrant.

Quel est l’avenir du robot humanoïde dans notre monde ?
Votre avis sur les robots… Sondage effectué au lycée.
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Prix trop élevé 42.5%
Fonctions limitées 14.9%
Efficacité pas au rendez-vous 6.4%
Autonomie pas assez importante 17.5%
Trop fragile 19.7%
Aucun problème majeur 0.5%
Dans quel domaine pensez-vous que la robotique aura le plus d’impact dans les 5 prochaines années ?
Robotique industrielle 21.8%
Robotiques domestique 20.1%
Robotique médicale 19.5%
Robotique militaire 12.3%
Robotique d’exploration
spatiale et des fonds marins 16.2%
Robotique de transport 10%
Pour vous la robotique doit…
Continuer à remplacer les êtres humains pour des tâches pénibles
ou dangereuses uniquement 33.6%
Évoluer vers une intelligence artificielle performante qui permettra de remplacer les humains sur des tâches non physiques, voire des prises de décision 5.6%
Rester un outil d’aide pour les humains, rendre les robots plus
intelligents constituerait un danger pour l’espèce humaine 61.6%
Quel est votre robot préféré au cinéma ?
R2-D2 (Star Wars) 22.1%
C-3PO (Star Wars) 11.4%
Ash (Alien) 1.4%
T-800 (Terminator) 1.4%
T-1000 (Terminator) 0.7%
T-X (Terminator) 2.8%
Sonny (I Robot) 4.3%
Marvin(H2G2, guide du voyageur galactique) 1.4%
Ava (Ex Machina) 2.1%
Hal-9000 (2001, l’odyssée de l’espace) 0%
Optimus Prime (Transformer) 10.7%
Chappie 7.1%
Wall-E 33.6%
Johnny 5 0.7%
Avez-vous peur qu’un robot remplace votre travail ?
Oui 50%
Non 50%
Craignez-vous un soulèvement de robot ?
Oui 45.3%
Non 54.7%

L'avis des ''Grands'' de ce monde
Dans le monde scientifique les avis sont partagés.
D'un coté, Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Elon Musk pensent que les supercalculateurs intelligents pourraient être une menace pour l'humanité. Leur argument repose sur la capcité d'un IA forte à apprendre d'elle-même et de l'ugmentation de la puissance de calcul des ordinateurs. Mais eux ne travaillent pas dans la robotique ou encore sur l'Intelligence Artificielle.
Et d'un autre, les scientifiques réellement impliqués dans ces domaines de recherches disent (ou en tout cas la très grande majorité) ne pas se reconnaître dans les propos négatifs envoyés à l'égart de la robotique.
Ray Kurzweil pense plus qu'ils pourraient engendrer des bénéficies incalculables pour l'humanité.
Nick Bostrom (directeur de l'Institut pour le Futur de l'Humanité à l'université d'Oxford) dit que ce serait une tragédie si les IA forte n'étaient pas développées. Elle “est le trou de serrure par lequel il faut passer pour pouvoir atteindre notre potentiel ultime”. Mais il reste prudent : “si nous développons un jour des machines qui nous sont supérieures en termes d’intelligence générale, ces super-intelligences mécaniques seront très bien placées pour façonner le futur à leur goût.”, il ne faut qu'espérer que “ces préférences soient alignées avec les nôtres”, de plus, "ce sera une grande victoire. Ce sera quelque chose d’aussi important que le redressement des homo-sapiens". Il finit en disant que l'avancée est “tellement importante qu’il est bon de s’intéresser au problème, même avec des décennies d’avance”.
Andrew McAfee dit que la révolution robotique se déroule en ce moment. La robolution améliore énormement notre situation et nous rend bien plus riche.
Rodney Brooks dit : "Je pense que l'inquiétude provient d'une erreur fondamentale ne distinguant pas la différence entre les récents et très réels progrès dans un domaine particulier de l'IA, et l'énormité de la complexité que nécessiterait l’élaboration d’une intelligence artificielle volontaire et sensible."
Jean-Claude Heudin dit que la peur de la "robolution" (révolution des robots) est accentuée par ce que disent les personnalités et par les films qui ont perfusé notre culture (dans beaucoup il y a une révolte de robot par exemple) et que l'un des arguments principaux est la supression des emplois et donc l'augmentation du chômage.
Il dit que le scénario de l'augmentation de la puissance de l'IA qui conduirait logiquement à un ère nouvelle contrôlée par des machines entièrement est complètement improbable pour une question de pratique et parce que le cerveau humain est bien trop complexe (est a plusieurs millions d'années d'évolution). Tandis que, de nos jours, les programmes et architectures que nous arrivons à créer sont bien trop simple : nous sommes loin du programme qui autodidacte d'après-lui.
La technologie n'est pas assez développée pour qui nous arrivons à créer une super-intelligence.
En ce qui concerne la robotisation du travail, les opposant disent que le résultat serait catastrophique, non seulement pour les ouvriers, mais aussi pour les cadres d’entreprise dont les tâches pourraient être effectuées par des ordinateurs et des robots. Tandis que les partisants pensent que le chômage ne serait pas la conséquence de la robotisation mais au contraire celle du retard de l’industrie française. D'après Heudin il semble nécessaire de redéfinir les tâches qui peuvent être réalisées par des robots et celles qui doivent rester humaines. La démarche doit être celle d’une amélioration du travail pour les humains et non celle de remplacement par des machines dans l'unique objectif de rentabilité à court terme.
Et pour ce qui en est du fait que le robot puisse tuer et dans l'implication des drones armés dans l'armée, le scientifique français rappelle ce qu'a dit le sous-secrétaire à la Défense du Pentagone, Frank Kendall, par rapport au sujet voulant répondre aux questions suivantes : "Quelles activités [militaires] ne peuvent être aujourd’hui effectuées par un système autonome ? Quand l’intervention humaine est-elle nécessaire ? Qu’est-ce qui limite l’utilisation des systèmes autonomes ? Comment pouvons-nous dépasser ces limitations et étendre l’utilisation des systèmes autonomes à court terme et dans les vingt prochaines années ?".
Pour Jean-Claude heudin, il faudrait que les 3 lois de la robotique nous servent de guides pour restituer l'Homme au centre de la robotique, des sciences et de la technologie.

Bill Gates est informaticien, entrepreneur et pionnier dans le domaine de la micro-informatique américain.
Il est né en octobre 1955.

Stephen Hamking est physicien théoricien et cosmologiste anglais. Il est né en janvier 1942.

Elon Musk est chef d'entreprise, ingénieur et inventeur américain. Il est le cofondateur des sociétés PayBal, Space X, Tesla Motors et SolarCity. Musk est né en juin 1971

Andrew McAfee est professeur au MIT et est américian. Il est né en1967.

Jean-Claude Heudin est scientifique français. Il s'intéresse aux domaines de l'intelligence artificielle et de la vie artificielle. Il est né en janvier 1957

Ray Kurzweil est auteur, ingénieur, chercheur, et futurologue américain. Il est né en février 1948.

Nick Bostrom est philosophe suédois connu pour son approche du principe anthropique. Il est né