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Pourquoi l'Homme a-t-il créé des robots à son image ?

Pourquoi avoir construit des robots humanoïdes ?

    Le robot humanoïde est le graal de la robotique mais aussi de l'intelligence artificielle puisque c'est le robot le plus compliqué que l'on puisse imaginer de nos jours mais aussi, hormis l'aspect physique, il a aussi un aspect intelligence, pensée et conscience qui résultent de l'intelligence artificielle.

 

    Si vous demandez à Rodney Brooks ''pourquoi l'humanoïde?'' il vous répondra que celui-ci est parfaitement adapté à notre environnement humain. Par exemple, il est plus facile pour ce robot de monter des escaliers que pour un robot qui roule. Il y a aussi un intérêt relationnel : on parle à son chien, on insulte sa voiture lorsqu' elle ne démarre pas... alors que nous savons très bien que cela n'aura aucun impact. Notre première réaction d'animal social évolué est de communiquer avec ce qui nous entoure.

 

    Si on a une machine qui nous ressemble, l'interaction, la relation humaine sera plus simple qu'avec des machines de toutes autres formes.

Mais cet argument s'arrête si on met en jeu la théorie de la vallée de l'étrange (aussi appelée vallée dérangeante). On pourrait croire que plus un être ressemble à l'humain plus notre empathie pour celui-ci va augmenter. Et bien ce n'est pas tout à fait vrai. En effet, au début, ça va croître doucement, on essaye qu'ils nous ressemblent, ça devient de plus en plus facile et emphatique pour interagir avec eux. Puis, d'un seul coup, ça va chuter. On tombe dans la vallée de l'étrange. La perception est plus proche du monstre que du robot sympathique, comme les robots du professeur Ishiguro.

Rodney Brooks est un roboticien australien. Il est né en décembre 1954 (et est toujours en vit).Il est surnommé le Pape de la robotique

Hiroshi Ishiguro est un roboticien japonais. Il est né en octobre 1963 (et est encore en vie). Il est connu pour avoir créé son sosie humanoïde.

Le professeur Ishiguro (à gauche) et son sosie humanoïde (à droite).

Les avantages

    Fumio Kanehiro de l’AIST (‘Advanced Industrial Science and Technology) de Tokyo expliquait que ‘’un robot ayant une forme similaire à celle d’un humain peut opérer dans un environnement pensé pour un usage humain, utiliser les mêmes outils sans qu’il soit nécessaire de les modifier et même travailler en collaboration avec des travailleurs humains’’. Tout comme le robot Actroid-DER, présenté à l’exposition Aichi en 2005, même si le public l’avait déjà aperçu pour la première fois à Tokyo lors de l’International Robot Exhibition en novembre 2003, a été développé pour assurer des fonctions d’accueil du public.

 

    L’humanoïde pourrait aussi remplacer l’Homme lorsque celui-ci est absent. À terme, il serait  utilisé pour une application de télé présence à domicile. Il y aurait alors aussi de nouveaux métiers pour lui : programmeur, ingénieur, réparateur… Les robots travailleraient.

 

    Si on le dote du pouvoir d’interaction avec l’Homme, tel que Kobian qui est capable d’exprimer sept émotions différentes (la surprise, le ravissement, la tristesse, le dégoût…) ainsi que, grâce à des moteurs installés sur son visage, de bouger ses lèvres, ses yeux et ses sourcils (pour exprimer le ravissement : il lève les bras au-dessus de sa tête et ouvre grand la bouche et les yeux), l’humanoïde deviendrait une aide précieuse aux personnes âgées. Il posséderait un logiciel qui puisse déceler les sentiments d’une personne grâce au ton de sa voix. Par exemple, il s’occuperait de la santé et des besoins diététiques des seniors ainsi que de leur rappeler de prendre leurs médicaments si besoin.

 

    Depuis 10 millénaires, l’Homme utilise l’animal puis les machines pour remplacer son bras, être plus précis ou bien accroître sa productivité. Si un robot était capable de faire son labeur, sa vue serait nettement simplifié. La robotisation a aussi pour objectif d’accélérer les cadences et de supprimer les postes ingrats ou dangereux (centrale nucléaire, exploration des fonds marins, de l’espace, désamorçage d’une bombe…). Cette machine est comme un ouvrier qui ne se plaint pas, ne se fatigue pas : une sorte d’esclave.

Actroid-DER

Kobian exprimant le ravissement.

L'intelligence articielle

    Le dictionnaire Le Robert définit l'intelligence naturelle (humaine, conçue par la nature) comme la faculté de connaître, de comprendre ; qualité de l'esprit qui comprend et s'adapte facilement.

 

    D'un autre côté, l'intelligence artificielle (ce qui est conçu par l'Homme et non par la nature) est définie comme un ensemble de théories et de techniques développant des programmes informatiques complexes capables de simuler certains traits d'intelligence humaine (raisonnement, apprentissage...).

Sauf que seul un être vivant peut être doté d'intelligence. Vient alors en jeu Alan Turing. Il a créé un test : le test de Turing, déjà vu plus haut, que nous allons revoir plus bas.

 

    Il faudra attendre l'été 1956 pour que l'IA soit considérée comme un domaine de recherche. L'université de Stanford (US), le MIT (US), l'Université de Canergie Mellon (G-B) et celle d'Edimbourg (G-B) ont été et en sont toujours les principaux acteurs.

 

    Le concept de cette intelligence est d'élaborer des programmes informatiques capables d'effectuer des tâches pouvant être accomplies par des humains, demandant un apprentissage, une organisation de la mémoire et un raisonnement.

Son but étant de donner des notions de rationalité, de raisonnement et de perception (ex : visuelle) à une machine pour la commander dans un milieu inconnu à celle-ci.

 

    Il existe deux types d'intelligence artificielle (IA) : l'IA faible et l'IA forte.

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